Le planning d'inscription
à rendre le jeudi soir pour la semaine suivante
Pour inscrire nos enfants, il faut rendre le planning le jeudi soir ; je trouve que c’est trop juste. En tant que parent, je pense que ce serait mieux le vendredi soir.
Réponse : Le service ferme le vendredi soir à 19h00. Avant la fermeture, il faut saisir chaque semaine près de 100 plannings ; il y a 200 enfants inscrits dans notre service.
Une fois les données enregistrées dans l’ordinateur, il faut les traiter afin d’organiser :
¤ Les plannings et horaires du personnel (taux d’encadrement)
Les agents sont également des parents qui doivent s’organiser avec leur nourrice.
¤ L’organisation de nos activités (préparations et commandes),
Chaque mercredi, les animations pédagogiques du centre de loisirs demandent une recherche, une préparation et une organisation importante ; les animateurs ne font pas une simple garderie.
¤ Les commandes alimentaires (petit-déjeuner, déjeuner, goûter).
Chaque semaine, nous achetons des produits frais en fonction des effectifs inscrits.
Chaque vendredi matin, nous devons également donner le nombre de déjeuners du mercredi, afin que le restaurant scolaire puisse, lui aussi, passer les commandes.
Vous comprenez bien que pour faire tout ce travail, il faut avoir les plannings le jeudi soir. Par rapport à la fréquentation importante des accueils de mineurs, l’équipe d’animation fait un réel effort en acceptant les plannings jusqu’au jeudi soir.
Quand on averti la veille pour annoncer l’absence de notre enfant, on paye quand même. Je trouve que c’est un peu abuser !
Réponse : Comme il l’est expliqué au travers de la question précédente, l’organisation générale du service est élaborée le vendredi pour la semaine suivante. C'est-à-dire que la Mairie engage des dépenses en fonction des demandes qui sont enregistrées, via les plannings d’inscription.
Le règlement stipule que dès lors qu’une dépense est engagée, une participation est demandée.
L’objectif de cet aspect du règlement est de maintenir une bonne gestion budgétaire du service. Il ne serait souhaitable pour personne que ce service public devienne un gouffre financier ; si c’était le cas, il y aurait immanquablement des répercussions sur l’imposition des contribuables, l’année suivante.
Pourquoi, sachant qu’il y a des places, faut-il payer une pénalité alors que cela n’entraine pas de frais supplémentaires ?
Réponse : Il y a deux choses :
Tout d’abord, les inscriptions tardives engendrent des frais supplémentaires pour plusieurs raisons :
¤ Nous devons éventuellement aller acheter les compléments d’alimentation,
¤ Cela nécessite une correction administrative, donc du temps supplémentaire au bureau,
¤ Cela peut demander un changement d’horaire d’un (ou plusieurs) agent(s).
Mais la pénalité a surtout une fonction dissuasive et nos expériences démontrent que cela fonctionne. Les familles font d’autant plus l’effort de respecter les délais pour ne pas payer de majoration. Cela peut paraitre injuste pour ceux qui ont un contretemps indépendant de leur volonté ; nous en sommes bien conscients, mais nous n’avons pas de meilleure solution pour gérer efficacement 200 inscriptions.
En cas de demande tardive, nous acceptons généralement le planning (avec majoration) pour arranger la famille qui le demande. Toutefois, il peut arriver que, n’ayant plus la possibilité de mettre en place l’encadrement nécessaire pour assurer un accueil réglementaire et sécurisé, nous le refusions.